JVC LX-UH1 : Une bonne surprise !
Pour être franc avec vous, chers lecteurs, je ne croyais pas en la réussite de cette puce DLP 0.47″ de Texas Instrument, qui équipe également le Benq W1700, ce dernier partageant la même base matérielle que le JVC LX-UH1. Pourquoi ? Essentiellement pour trois raisons. Déjà pour une question de contraste et de noirs grisâtres. Ensuite, pour cette histoire de « cadre lumineux » autour de l’image, qui fait baisser le contraste perçu. J’y reviendrai plus tard. Et pour terminer, je ne voyais pas comment une puce de résolution native Full HD pouvait par simulation (on dit plutôt wobulation) afficher efficacement de l’Ultra HD. Eh bien je me suis trompé, au moins sur ce dernier point. C’est très surprenant, mais cette puce DLP 0.47″ passe sans encombre le test des mires UHD ! Du coup, le piqué obtenu n’a vraiment rien à envier à celui des projecteurs 4K natifs. Est-ce suffisant pour faire de cette machine un excellent projecteur ? C’est ce que nous verrons au cours de ce banc d’essai, mais je peux déjà vous dire qu’avec ce JVC LX-UH1, je suis allé de bonne surprise en bonne surprise.
Mais revenons sur l’historique de ces petits « DLP 4K ». C’est le Benq W11000, équipé de la puce DLP 4K 0.67″ de Texas Instrument, qui a ouvert la marche, avec une commercialisation fin 2016 (lisez son test ici). Ensuite, d’autres marques, essentiellement Acer et Optoma, ont suivi avec plusieurs « DLP 4K », tous équipés de cette même puce, comme les Optoma UHD65 ou UHZ65, ou l’Acer M550.
Par la suite, c’est encore une fois Benq qui a continué à innover avec la commercialisation du premier « DLP 4K » à puce 0.47″ (toujours de Texas Instrument, seul acteur dans ce domaine), début 2018, avec le Benq W1700. Là, les premières critiques ont commencé à dénoncer des noirs grisâtres et ce fameux « cadre lumineux » que j’expliquerai plus tard au cours de ce test. Ensuite, ce fut au tour d’Optoma de sortir son « DLP 4K » à puce 0.47″, avec l’UHD51. Et nous arrivons au JVC LX-UH1, qui est l’objet aujourd’hui de ce banc d’essai.
Quels sont les enjeux de ce test ? Comme je vous le disais précédemment, le JVC LX-UH1 (environ 2800 €) partage la même base matérielle que le Benq w1700 (environ 1600 €), mais il est mieux équipé, avec un iris dynamique et un vrai lens-shift. Il va donc s’agir de vérifier si l’investissement supplémentaire d’environ 1200 € en vaut la chandelle, notamment si l’iris dynamique permet de renforcer les noirs efficacement.
Présentation du JVC LX-UH1
Le JVC LX-UH1 est un projecteur DLP Full HD à simulation 4K. Plus précisément sa résolution native est de 2048 x 1200 pixels, c’est-à-dire qu’il comporte légèrement plus de pixels qu’un projecteur Full HD (1920 x 1080).
Le JVC LX-UH1 possède une roue chromatique RGBRGB, gage d’une bonne discrétion de l’effet d’arc-en-ciel et d’une meilleure restitution des couleurs. L’équipement est plutôt réduit, avec un lens-shift de grande amplitude et un iris dynamique mécanique, mais c’est très bien pour un projecteur DLP puisque ces machines sont en général équipées du strict minimum. Son flux lumineux maximum est donné pour 2000 lumens. Son prix public indicatif est de 2799 €.
Rapports de projection : 1.36 à 2.18.
Lens-shift : ± 60 % vertical ; ± 23 % horizontal
Matériel utilisé
- Un JVC LX-UH1.
- Un écran motorisé Xtrem Screen de 2 m de base avec la toile Absolute Reference White 1.0.
- Un écran Xtrem Screen Zero Frame UBC de 2 m de base avec la toile Daylight Reference 1.1 Gen2.
- Un écran motorisé Xtrem Screen Elite In-Ceiling de 2,90 m de base avec la toile Daylight 0.9.
- Deux lecteurs de Blu-Ray Ultra HD : un Panasonic DMP-UB700 et un Oppo UDP-203EU
- Un colorimètre X-Rite i1 Display Pro profilé sur un spectrophotomètre X-Rite i1 Pro.
Bruit de fonctionnement
Bruit résiduel dans la pièce : 32 dB.
Niveau sonore en lampe bas : 38.8 dB.
Niveau sonore en lampe haut : 40.5 dB.
Le JVC LX-UH1 ne peut pas être qualifié de silencieux, mais comme il produit un son plutôt grave, ce n’est pas vraiment gênant. Toutefois, si vous accordez une grande importance à la discrétion de fonctionnement de votre machine, ce projecteur n’est pas fait pour vous. En ce qui me concerne, j’aurais préféré un peu plus de discrétion, mais j’ai connu des projecteurs bien plus bruyants.
En tout cas, la différence entre le mode bas et le mode haut de la lampe s’entend, mais avec un écart assez réduit. Au niveau des mesures cela se traduit par une différence de moins de 2 dB. C’est assez peu car en général, pour la plupart des projecteurs, l’écart est beaucoup plus important, ce qui dissuade souvent l’utilisation du mode haut. Là, pour le coup, je ne me suis pas privé d’utiliser le mode haut en HDR, car il n’y avait vraiment pas grand chose à gagner en silence de fonctionnement en passant en mode bas.
Si on compare avec le dernier test que j’ai effectué sur Home Cinéma Tendances, à savoir celui du Sony VPL-HW65ES, un projecteur réputé silencieux, même le mode haut de la lampe ne dépassait pas 36.3 dB ! Quand on sait que chaque fois qu’on ajoute 3 dB, le bruit de fonctionnement double, on comprend vite que le JVC LX-UH1 n’est pas des plus discrets !
Piqué – Netteté
En commercialisant ce projecteur, le but de JVC était sans doute de disposer d’une machine capable de bien restituer l’Ultra HD, eh bien la mission est totalement accomplie car le JVC LX-UH1 est un véritable champion du piqué. Jugez-en par vous même sur les photos ci-dessous.
Je ne suis pas sûr d’avoir déjà vu un tel résultat avec cette mire, car on compte les 9 lignes aussi bien à l’horizontal qu’à la verticale, c’était une première ! En revanche, la netteté n’était pas parfaitement uniforme, il y avait toujours un côté un peu moins net, mais ça ne se voyait que sur mire, pas en condition de projection normale.
Avec les mires, j’ai obtenu les meilleurs résultats en mettant la netteté à 7 sur 15 et la « Super Résolution » à 0. En effet, lorsqu’on utilise celle-ci, des artefacts apparaissent. Cela dit, en dehors des mires, j’ai quand même utilisé la « Super Résolution », mais en ne dépassant jamais 5 sur 15.
Et même lorsqu’on lui délivre une résolution Full HD, le JVC LX-UH1 effectue un excellent upscaling, on pourrait presque s’y tromper et croire à de l’Ultra HD native.
Cet excellent piqué est loin d’être inutile. En effet, il apporte un relief à l’image, un détachement des plans. Et cela est vrai aussi bien sur des vidéos Ultra HD que pour le Full HD.
Il n’y a rien à ajouter, la simulation 4K fonctionne à merveille !
Fluidité
Le JVC LX-UH1 ne possède pas de dispositif d’interpolation d’image. C’est bien dommage car à ce prix-là, on aurait aimé disposer de cet équipement, surtout quand on sait que cette machine est principalement destinée au grand public, qui en général est plutôt friand de ce genre d’artifice. Ce sera pour une prochaine fois.
En l’absence d’interpolation d’image, le JVC LX-UH1 est plutôt fluide, dans la moyenne je dirais, mais sa fluidité est perfectible.
Luminosité
J’ai reçu un modèle neuf avec 0 heures au compteur. Voici les valeurs de luminosité mesurées, après calibrage, en SDR :
- En lampe bas : 844 lumens.
- En lampe haute : 1217 lumens.
En HDR, maintenant :
- En lampe bas : 850 lumens.
- En lampe haute : 1245 lumens.
Le JVC LX-UH1 peut être qualifié de lumineux, mais n’espérez pas disposer de 2000 lumens si vous voulez avoir des couleurs justes ! En tenant compte de l’usure de la lampe, ce projecteur est adapté à des bases jusqu’à 3 mètres, mais au-delà c’est compliqué, en particulier pour le HDR.
Profondeur des noirs – Contrastes
J’ai mesuré le contraste séquentiel après calibrage dans deux cas :
- iris dynamique désactivé : aux alentours de 800:1
- iris dynamique placé sur « élevé » : un peu plus de 4000:1
L’iris dynamique en position « bas » ne présente pas vraiment d’intérêt puisqu’il permet au contraste séquentiel d’à peine dépasser 1000:1, c’est à peine visible ! En revanche, lorsqu’on le place en position « élevé », ça change tout. Les noirs deviennent alors corrects, ce qui donne une autre dimension à l’image. Malheureusement cela s’accompagne de légers effets de pompage de la luminosité lorsqu’on passe d’une scène sombre à une autre plus claire, ou inversement. Si je devais noter ce phénomène de 1 à 10, 1 étant le cas d’un iris totalement discret et 10 pour un iris inutilisable tellement les effets de pompage sont importants, je le situerais vers 3 ou 4, c’est-à-dire que c’est léger mais c’est clairement visible. Pour ma part, cela ne m’a pas gêné, et de toute façon il est difficile de ne pas utiliser l’iris en position « élevé », sinon on a l’impression de retourner dix ans en arrière tellement les noirs deviennent grisâtres ! Autre point à savoir, on entend fonctionner l’iris, une sorte de « grattement ».
Venons-en au contraste ANSI. J’ai mesuré celui-ci avec l’iris dynamique enclenché au niveau « élevé ». Là, ce fut quand même une petite déception car toutes les mesures effectuées ont donné des valeurs comprises entre 250:1 et 300:1. C’est faible pour un projecteur DLP car en général ces machines possèdent plutôt un contraste ANSI supérieur à 500:1. Est-ce dû à la puce 0.47″ ? Il est trop tôt pour le dire, mais pour tous les DLP à puce 0.67″ que j’ai testés, le contraste ANSI a toujours atteint au moins 500:1 !
Certes, les valeurs mesurées ne sont pas catastrophiques, mais ça doit quand même faire perdre un peu d’éclat et de contraste à l’image. C’est étonnant car avant de le mesurer l’impression visuelle faisait plutôt penser à un contraste ANSI fort. Cela va rester mystérieux pour l’instant, mais je ne manquerai pas de mesurer systématiquement ce contraste pour tous les « DLP 4K » à puce 0.47″ que je testerai ultérieurement. Peut-être est-ce dû au problème du « cadre lumineux » ?
Eh bien justement, parlons un peu de ce problème, qui fait considérablement baisser le contraste perçu. Pour être clair, il va être bien difficile d’utiliser le JVC LX-UH1 sans y remédier ! En effet, il est courant d’avoir un petit cadre lumineux pour beaucoup de projecteurs, mais là, ce cadre n’a rien de petit puisque sur une base image de 2 mètres, j’ai mesuré en bas une bordure lumineuse de 9 cm !
Pour remédier à ce problème, je vois deux possibilités :
- Utiliser un écran avec bordure noire, de préférence du velours car celui-ci absorbe bien la lumière.
- Faire appel à un écran fixe du style Zero Frame Ultra Black Contour de Xtrem Screen.
Dans le premier cas, le mieux serait un écran fixe avec une bordure en velours noir la plus épaisse possible. Mais un écran motorisé avec bordure noire est aussi envisageable.
En ce qui concerne l’écran Zero Frame Ultra Black Contour, c’est la solution qui m’a paru la plus convaincante. En effet, non seulement cet écran permet de renforcer les noirs, ce qui n’est pas un luxe pour les projecteurs DLP en général, mais en plus il règle le problème du « cadre lumineux » car ce dernier s’ajoute au rétroéclairage LED donc on ne le voit plus. En outre, la taille du « cadre lumineux » n’a aucune importance puisque ce sera toujours couvert par le rétroéclairage LED.
Pour terminer avec ce « cadre lumineux », j’ai voulu testé sur un écran utilisant le concept du « Dynamic Black Contour ». Il s’agit d’écrans motorisés dotés d’une toile technique, mais sans bordure noire. En toute logique le résultat aurait dû être catastrophique, eh bien à ma grande surprise ce ne fut pas le cas. C’était même bien moins gênant que ce que j’avais pu voir avec l’Acer M550 dans les mêmes conditions, et pourtant ce projecteur est doté d’une autre puce, celle de 0.67″, comme quoi ce problème de « cadre lumineux » n’est pas réservé uniquement à la puce 0.47″.
Le HDR
En général, le HDR est vraiment magnifique avec les petits « DLP 4K ». Eh bien le JVC LX-UH1 ne déroge pas à la règle, c’est du grand art ! Certes, on aimerait avoir des noirs un peu plus profonds, mais à ce prix-là on ne peut pas tout avoir, un super piqué et des noirs abyssaux.
En tout cas, j’ai pris bien du plaisir à visionner du HDR avec ce projecteur, en particulier après calibrage.
Colorimétrie
Pour le SDR, aucun mode usine n’est vraiment juste en sortie de carton. Par exemple, je vous présente ci-dessous l’échelle de gris et le diagramme CIE du mode « Cinéma ».
Nous voyons que l’échelle de gris souffre d’un excès de rouge et d’un manque de bleu, ce qui se voit d’emblée à l’image lorsqu’on utilise une toile blanche neutre.
Nous voyons que c’est à peine mieux pour le diagramme CIE.
Mais le JVC LX-UH1 est assez facile à calibrer en SDR et on arrive à de bons résultats.
En revanche c’est une vraie galère en HDR ! Il m’a fallu plus d’une heure pour équilibrer la balance des blancs et sans atteindre un résultat poussé. Et quand on sait que c’est le plus important pour l’équilibre d’une image…
Certes, ce n’était pas parfait, mais l’image m’a paru bien plus équilibrée après calibrage, avec une température de couleur moins chaude.
Avec le JVC LX-UH1, c’est comme pour tous les petits « DLP 4K », il ne faut pas espérer atteindre de grandes performances colorimétriques. Voilà un argument supplémentaire qui fait penser que ce projecteur est plus destiné au grand public plutôt qu’aux puristes, mais cela ne veut pas dire qu’il ne faudra pas le faire calibrer.
Impressions subjectives
Le JVC LX-UH1 n’est certes pas fait pour les puristes, mais si on accepte de fermer les yeux sur ses faiblesses, quelle image, mais alors quelle image ! J’ai testé des films, en SDR et en HDR, en Full HD et en UHD, des images de télévisions et des matches de la coupe du monde de foot, et à chaque fois, c’était trop beau !
Bien sûr, j’ai vu les quelques faiblesses, l’iris dynamique qui pompe un peu, des noirs perfectibles, etc., mais lorsque le JVC LX-UH1 est bien mis en oeuvre, notamment en supprimant le « cadre lumineux » par une des méthodes exposées précédemment, l’image devient sublime, piquée à souhait, éclatante de beauté, de la 4K dans toute sa splendeur !
Et quand je pense que certains ont condamné ce projecteur, avant même qu’il soit sorti, c’est lamentable ! Certes, il ne séduira pas les puristes, mais pour le grand public, il y a vraiment de quoi se faire plaisir et bien débuter dans la vidéoprojection 4K.
Maintenant, pour revenir à l’une des questions initiales, le JVC LX-UH1 étant 1200 € plus cher que le Benq W1700, l’investissement supplémentaire vaut-il le coup ? Il m’est difficile de répondre à cette question car je n’ai ni testé ni vu ce dernier. Toutefois, je note que le lens-shift de grande amplitude est un vrai atout en faveur du JVC, car beaucoup de consommateurs renoncent à acquérir un petit DLP par le simple fait que ces projecteurs sont difficiles à placer. Bravo à JVC pour cette initiative !
Mon seul véritable regret avec le JVC LX-UH1, c’est l’absence d’une interpolation d’image, ce qui aurait mieux justifié un prix un peu élevé. Et c’est d’autant plus dommage que ce dispositif est superbement géré sur les JVC de dernière génération. Tant pis, ce sera peut-être pour une prochaine fois. Quoi qu’il en soit, j’encourage JVC à poursuivre son expérience avec les petits « DLP 4K » car le JVC LX-UH1 était un coup d’essai, eh bien c’était un coup de maître !
Un petit mot pour terminer sur l’effet d’arc-en-ciel propre aux projecteurs mono-DLP. Le JVC LX-UH1 est extrêmement discret à ce sujet, cela est sans doute dû en grande partie à la roue chromatique RGBRGB.
Le JVC LX-UH1 face à la concurrence
Selon moi, le JVC LX-UH1 ne doit pas être comparé aux autres « DLP 4K » à puce 0.47″, comme le Benq W1700 (1598 €) ou l’Optoma UHD51 (1700 €), car son lens-shift de grande amplitude et son iris dynamique mécanique changent la donne. Non, son principal concurrent serait plutôt l’Epson EH-TW9300 dont le prix public a été repositionné à 2799 €. Certes, les noirs délivrés par ses deux machines n’ont rien à voir, car le contraste séquentiel natif du JVC ne dépasse pas 1000:1, alors que celui de l’Epson est plutôt voisin de 4000:1, mais lorsqu’on active l’iris dynamique du JVC et lorsqu’on résout le problème du « cadre lumineux », ses noirs deviennent presque du même niveau que ceux de son concurrent. En tout cas, j’ai bien été obligé de constater que l’image délivrée par le JVC LX-UH1 est plus bluffante que celle de l’Epson, avec beaucoup plus de piqué, sans parler de la bien meilleure fluidité ! L’Epson EH-TW9300 reste un projecteur intéressant à ce prix, mais force est de constater que le JVC LX-UH1 est un concurrent redoutable !
Son autre concurrent direct est un autre « DLP 4K », mais doté de la puce 0.67″, à savoir l’Optoma UHD65. Le prix public indicatif de ce dernier a été repositionné légèrement en dessous de 3000 €, ce qui le place tout près du JVC LX-UH1. L’Optoma a pour lui sa puce 0.67″, mais cela ne lui confère aucun avantage car les piqués des deux machines sont comparables. En fait, ces projecteurs délivrent tous les deux des images assez proches, mais le « Dynamic Black » (dispositif dynamique de renforcement du contraste) de l’Optoma génère plus de défauts que ne le fait l’iris dynamique du JVC, donc ce dernier prend l’avantage. En outre, le JVC LX-UH1 dispose d’un lens-shift de grande amplitude ce qui le rend beaucoup plus facile à placer. Il ne reste finalement à l’Optoma plus que son interpolation d ‘image pour se démarquer.
Conclusion
La façon dont est mis en oeuvre ce projecteur a beaucoup d’importance. Il peut paraître mauvais dans certains cas, par exemple si on ne fait rien pour remédier au problème du « cadre lumineux », et devenir fantastique associé à un écran adapté.
En tout cas, le pari du piqué et de la 4K est clairement gagné ! Comme quoi il est tout à fait possible d’accéder à la 4K en vidéoprojection, sans dépenser des fortunes !
Il faut aussi saluer JVC d’avoir eu la bonne idée de doter son LX-UH1 d’un lens-shift de forte amplitude, ce qui permet un placement beaucoup plus aisée.
Je remercie chaleureusement JVC France pour le prêt de ce projecteur.
J’ai aimé
- Tout simplement la beauté de l’image
- Le piqué
- L’efficacité de l’iris dynamique
- La facilité de placement grâce au lens-shift de grande amplitude
- La possibilité de choisir la couleur de la coque (blanc ou noir)
J’ai moins aimé
- Le bruit de fonctionnement
- Les effets de pompage de l’iris dynamique et son fonctionnement audible
- Des noirs perfectibles
- Le problème du « cadre lumineux »
- L’absence d’interpolation d’image